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Conseils et saisie

Introduction sur les Coléoptères

Avec près de 10 000 espèces en France (au moins 5 800 en PACA) réparties dans plus de 160 familles, les Coléoptères constituent le plus grand ordre d’insectes connus et le plus diversifié.

Les coléoptères se différencient des autres insectes par la présence d’élytres, la première paire d’ailes sclérifiées, qui protège la seconde paire d’ailes membraneuses. Les élytres ne se recouvrent pas et s’accolent au milieu (la ligne formée est alors appelée suture). Ils sont parfois disjoints. Ils peuvent être rigides ou mous en fonction des espèces. Ils peuvent être longs, courts, ou absents comme chez la femelle du Ver luisant (Lampyris noctiluca).

Tous les Coléoptères ont des mandibules de type broyeur et ne partagent pas tous le même régime alimentaire. Chez les adultes, il existe des :

  • Phytophages (se nourrissent de végétaux)
  • Zoophages (se nourrissent d’animaux)
  • Nécrophages (se nourrissent d’animaux morts)
  • Coprophages (se nourrissent d’excréments)

Chez les larves, on retrouve deux autres régimes alimentaires :

  • Xylophages (mangent le bois)
  • Saproxylophages (mangent le bois décomposé ou mort)

On les trouve sur les chemins, sur les ombellifères ou autres fleurs (Longicornes, Cétoines….), sur les chemins forestiers (Bousiers, Longicornes..), dans les hautes herbes (Taupins..), dans les talus, dans l’herbe, dans son jardin (Cicindèles, Carabes, Coccinelles…), dans les feuilles mortes, sous les pierres, dans le compost (Carabes..), dans les cadavres (Nécrophores…), dans les excréments (Bousiers…)...

Ils peuvent être aussi crépusculaires ou nocturnes (Vers luisants, Lucanes, Carabes, certains Scarabées). On les trouve aussi dans les mares, les étangs (Dytiques) et les rives de cours d’eau sauvages (Carabes, Cicindèles).

 

Techniques de capture

Pour attraper des insectes, plusieurs techniques et matériels existent, en fonction des espèces recherchées et de l’habitat qu’elles fréquentent.

Présentation de quelques techniques de capture :

Le filet fauchoir : ce filet sert à collecter les insectes qui se trouvent dans les herbes et les buissons. Il est idéal pour attraper des insectes comme les Orthoptères (criquets, sauterelles et grillons), les Coléoptères ou les Hétéroptères (punaises), des insectes qui ne volent pas ou peu. Son utilisation est simple, il s’agit de faucher les végétaux de droite à gauche sur une petite surface, de regarder ce qui est tombé dedans et de collecter ce qui nous intéresse (voir illustration). Il n’y a pas vraiment de critère de taille ou de matériaux de fabrication, il doit par contre être solide, notamment le filet, pour éviter les déchirures et permettre un fauchage même dans de la végétation dense.

Utilisation du filet fauchoir (Illustration J. Goldstyn – Insectarium Montréal)

Le battage : cette technique consiste à frapper les branches et les feuilles des arbres et des arbustes pour faire tomber les insectes qui s’y cachent et de les réceptionner sur un support positionné sous le végétal. Pour cela, le matériel est simple, un bâton et une nappe de réception comme le « parapluie japonais » sont nécessaires (voir photo). Le battage ne convient pas aux insectes volants et sauteurs, mais à des petits insectes comme des chenilles, des punaises, des coléoptères et aussi des araignées

Battage et utilisation d’un parapluie japonais (Source : CIRAD – A. FRANCK)

La pêche des coléoptères aquatiques : les Dytiques carnassiers, vivant dans l’eau des mares, étangs, rivières, torrents et lacs doux au saumâtres, peuvent être capturés à l’aide d’une épuisette. Mais l’instrument le plus efficace est le filet dit « troubleau », qui permet de prospecter de façon plus large et efficace. Son utilisation est des plus simples : tenir le manche du filet à deux mains, l’enfoncer dans l’eau à l’endroit choisi, assez près du fond, et exécuter le plus rapidement possible plusieurs mouvements d’aller et retour, l’ouverture du filet étant, bien entendu, dirigée vers l’avant ; il faut donc à chaque extrémité du parcours, faire virer brusquement le filet avant de revenir en arrière. Le principe est de créer par un premier mouvement un courant d’eau qui entraîne les insectes, ceux-ci étant capturés par le mouvement suivant en sens inverse.Une fois l’insecte capturé, il est utile d’être muni d’un bocal qui après avoir reçu un peu d’eau, pourra accueillir le Coléoptère à des fins d’observation.

Le piégeage : une stratégie très efficace pour la capture des Coléoptères terrestres est l’utilisation de pièges de type « Barber ». Ce dispositif consiste à enterrer un pot de plastique de sorte à ce que l’ouverture du pot soit au ras du sol. L’insecte passant par-là tombe ainsi dans le piège et ne peut en sortir. Afin de cibler certaines familles de Coléoptères comme les Bousiers ou les Nécrophores, il est pertinent d’appâter le piège avec un appât (excrément pour les premiers, cadavre pour les seconds). Au-dessus du pot, il est ainsi possible de placer une grille à large mailles, et en son centre l’appât.

https://cdnfiles2.biolovision.net/www.faune-paca.org/userfiles/coleo/piegea.jpg

https://cdnfiles2.biolovision.net/www.faune-paca.org/userfiles/coleo/piegeb.jpg

Piège Barber appâté à l’excrément pour la capture de Coléoptères coprophages (Source : William PERRIN)

 

Saisissez vos données !

Faune-Paca propose l’onglet leur correspondant :

pour la saisie de plusieurs familles de Coléoptères (une grande partie non listée ci-dessous est réservée aux spécialistes), dont les espèces sont présentes ou potentiellement présentes en PACA :

Il rassemble les Coléoptères présents ou raisonnablement potentiels en PACA qui seront pris en compte par faune-paca, ils appartiennent aux familles actuelles suivantes (susceptibles d’être élargies) :

  • Buprestidae (Buprestes)
  • Carabidae (Carabes)
  • Cerambycidae (Longicornes)
  • Chrysomelidae (Chrysomèles)
  • Cleridae (Clairons)
  • Coccinellidae (Coccinelles)
  • Elateridae (Taupins)
  • Geotrupidae (Bousiers)
  • Lampyridae (Vers luisants)
  • Lucanidae (Lucanes)
  • Scarabaeidae (Cétoines, Bousiers, hannetons, Hoplies...)

Et encore 58 autres familles…

 

Les difficultés d'identification

Certaines espèces sont déterminables à vue, sur la base d’une observation correcte in situ ou chez soi des caractères distinctifs bien décrits dans la littérature spécialisée ou sur internet, sous réserve d’utiliser des sources sûres.

Mais pour de nombreuses autres espèces, une photo reste insuffisante et une bonne identification passe par un prélèvement avant examen sous la loupe binoculaire ou pratique des genitalia. C’est une affaire de spécialistes.

Il est important de noter dans les commentaires liés aux saisies des observations  la taille de l’insecte, le support végétal utile à certaines espèces, ainsi que l’habitat : ces notions favorisent une détermination plus aisée.

De fait, deux sélections d'espèces sont disponibles à la saisie :

  • Espèces accessibles à tous :

Une sélection d'environ 90 espèces, susceptible d’évoluer, est accessible à la saisie pour tous.

Il s’agit d’espèces faciles à déterminer, et qui ne prêtent guère à confusion sous réserve d’un examen rigoureux. Dans la plupart des cas, une photo attachée à l’observation reste hautement souhaitable (si possible accompagnée d'une échelle). Les critères ayant conduit à l'identification seront opportunément joints en commentaire, surtout si vous n'avez qu'une faible expérience sur le sujet.

En cas de doute, une démarche en amont vers des forum (ex : www.insecte.org ou forum-faunepaca) est recommandée avant de saisir la donnée.

Note : pour beaucoup d'espèces, il n'y a aucun nom vernaculaire associé. L'utilisation du nom scientifique est préférable (aller dans l'onglet "Mon compte / Personnalisation du site", puis modifier "Langue de saisie").

Cette liste est susceptible d’évoluer. 

  • Le mode "expert" :

Les déterminateurs confirmés et/ou experts peuvent demander l’accès à la saisie de l'ensemble des taxons par courriel à amine.flitti@lpo.fr en lui faisant connaître leur niveau de compétence. Un collège d'expert validera ou non la demande.

Au vue de la difficulté d'identification de nombreuses espèces, et l'impossibilité d'apporter un suivi absolument exhaustif pour toutes les espèces communes, il est donc demandé :

  • aux observateurs confirmés :
    • De joindre à l’observation une photo exploitable et/ou une description obligatoire pour les espèces difficiles à déterminer, même si elles sont assez fréquentes.
  • aux observateurs experts :
    • De joindre une photo exploitable et/ou une description seulement obligatoire pour les observations rares et/ou remarquables (ex : espèces non signalées récemment dans le département ou jamais signalées d’après les cartes de l’INPN, espèces très localisées, espèces signalées hors région naturelle ou altitude habituelle, espèces peu fréquentes et contactées hors périodes décrites dans les ouvrages de référence).
  • à tous les observateurs :
    • Il est conseillé de compléter au maximum leurs données par des éléments de détermination tels que les conditions d'observation, le biotope, l’heure, la plante-hôte, le stade chenille, la taille - il est conseillé de mesurer les spécimens simplement en mettant une règle ou un mètre ruban à côté au moment de faire la photo (sauf pour les espèces faciles).

Tout ceci est à préciser dans les commentaires lors de la saisie.

Concernant les données historiques :

  • Si aucun critère déterminant ni photo exploitable n’est joint à l’observation, elle ne restera que probable et les validateurs ne pourront se porter garants de ces données (après demande de vérification auprès des contributeurs).

Concernant les données de seconde main :

  • Dans la mesure où il y a forcément un accord conclu entre l’observateur et celui qui saisit la donnée, il est important de savoir qui a identifié l’espèce (cela peut être une tierce personne) et de le noter dans les commentaires (les initiales suffisent). Ceci afin de faire perdre moins de temps aux validateurs qui se trouvent obligés de questionner celui ou celle qui saisit la donnée, puisqu’il ne s’agit pas de la sienne;
  • Nous demandons aussi que soient joints systématiquement à toutes ces observations une photo exploitable et/ou des critères déterminants.

Les données seront invalidées dans les cas suivants :

  • Si la photo jointe à l’observation est inexploitable et/ou si les éléments fournis par l’observateur ne sont pas concluants,
  • Si les observateurs ne répondent pas ou mal ou si leur réponse n’est pas concluante (après relance éventuelle) aux questions posées aux fins de validation de leur donnée,

Merci à tous les contributeurs de tenir compte des exigences des validateurs exposées ci-dessus et bonnes saisies à tous !

 

Site Web pour aider à l'identification

Quelques clés d'identification :

Autres liens utiles :

Pour connaître le statut et la répartition des espèces en France, rendez-vous sur le site de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel https://inpn.mnhn.fr

 

Bibliographie

Insectes de France et d’Europe occidentale de Michaël Chinéry (édition revue et augmentée) qui consacre un gros chapître sur les Coléoptères (mais loin d’être exhaustif bien entendu !) aux Editions Flammarion.

Collection « Coléoptères d’Europe » et « Coléoptères phytophages d’Europe » de Gaétan du Chatenet en plusieurs volumes – Editions NAP - (beaucoup plus coûteux).

 

Merci à www.fcpn.org (cahier technique CPN : à la rencontre des Coléoptères) et à passion-entomologie.fr pour l'aimable autorisation de reproduction de leurs pages !


Ligue pour la Protection des Oiseaux délégation Provence-Alpes-Côte d'Azur
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