Une nouvelle icône "Chant" de Faune-France et de NaturaList vous permet désormais de signaler le comportement de chant des oiseaux, quelle que soit la saison !

Pourquoi ?

Il s'agit de mieux connaître le calendrier de chant des espèces au fil de l'année, notamment pour évaluer l'évolution de leur détectabilité.

Les données de chant vont aussi permettre de mieux suivre l'adaptation des espèces au réchauffement climatique par exemple.

Une information complémentaire aux codes atlas

Les oiseaux chanteurs peuvent être signalés à toute période de l'année, quel que soit leur statut nicheur. De nombreuses espèces chantent en effet en automne, en hiver et au printemps durant leur voyage migratoire.

En période de nidification, l'icône chant est automatiquement renseignée quand le code atlas 2 "Mâle chanteur" est sélectionné. Mais il faudra activer le symbole lorsqu'un oiseau chante mais qu'en même temps, un code atlas plus élevé est attribué.

À titre d'exemple, on cochera l'icône chant pour les vocalisations automnales de Chouette hulotte (chant à vocation territoriale). Au printemps, en période de reproduction, on attribuera un code atlas 2 (Chant nuptial), qui activera automatiquement l'icône. Plus tard au printemps, on resélectionnera l'icône chant (si la hulotte chante) même si d'autres comportements nicheurs de niveau plus élevé sont observés (nourrissage des jeunes par ex).

Uniquement pour les chants ?

Cette icône ne doit être sélectionnée que pour des chants, des tambourinages territoriaux de pics ou des chevrotements de bécassines, mais en aucun cas pour des appels, des cris de contacts ou de migration ou des alarmes.

À titre d'exemple, on ne cochera pas l'icône chant pour le jacassement d'une pie, mais on le fera quand on entendra son chant (peu fréquent et discret, mais rempli d'imitations et de sons étonnants).

Et pour les autres groupes faunistiques ?

L'icône peut être activée pour les émissions sonores des autres groupes faunistiques, comme les mammifères, les amphibiens, les orthoptères ou les cigales.

Chant automnal du Rougegorge familier © Alexis Lours ? Pas d'hésitation, je clique sur l'icône "Chant" !

Chers bénévoles,

Si vous avez manqué un ou plusieurs des webinaires Apéro-Faune, pas de panique ! Chaque session est désormais disponible en replay sur la chaîne YouTube de la LPO.

Vous pouvez y accéder à tout moment pour revivre les échanges passionnants et enrichir vos connaissances sur les programmes de sciences participatives et les méthodes de saisie sur NaturaList et Faune-France, en cliquant >> ICI <<.

N’hésitez pas à vous connecter et à visionner les webinaires à votre rythme !

Merci pour votre engagement, et à bientôt pour de nouvelles aventures faunistiques !

Bonjour à toutes et tous !

Nous recherchons des témoignages de cas de dérangement de rapaces nocturnes à cause de la pollution lumineuse, par exemple l’abandon d'un site de reproduction de Grand-duc d’Europe suite à l’éclairage d’une falaise, l’abandon d'un site de reproduction d’Effraie des clochers suite à l’éclairage d’un monument, etc.

Merci d'envoyer vos témoignages circonstanciés (dates/périodes, lieux, espèces, faits) à : robin.lhuillier@lpo.fr

Tout article ou autre publication traitant de cette problématique de la pollution lumineuse sur les rapaces nocturnes nous serait aussi très utile dans le cadre de formations, d’actions de sensibilisation et d’études sur la Trame noire. Par exemple, l’impact de la pollution lumineuse sur le rapport proie/prédateur et le réseau trophique, sur le succès de reproduction, sur l'abandon ou la diminution de nombre de sites de reproduction, sur la fragmentation des habitats, etc. En effet, il existe de nombreuses études et publications qui concernent les chiroptères et les insectes, mais très peu sur les rapaces nocturnes.

Un grand merci pour votre aide !

Grand-duc d’Europe © Fabienne et Patrick Thibaut

Grâce à la mobilisation d'une dizaine d'observateurs, 75 à 95 milans royaux hivernants ont été recensés à l'hiver 2025 en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, soit un hivernage plus important que les deux hivers précédents.

Nous remercions l'ensemble des observateurs mobilisés pour ce comptage ainsi que la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) de Provence-Alpes-Côte d'Azur pour son soutien financier.

Document à télécharger :  Comptage_dortoirs_hivernaux-Plaquette_bilan_2025-4551.pdf

Cette année, l'équipe Faune France et son développeur Biolovision ont travaillé activement sur le développement du module STOC pour l'application mobile NaturaList, afin de permettre la saisie des données directement sur le terrain.

Le moment est arrivé ! Nous sommes ravis de vous convier à un webinaire de présentation de ce nouveau module.

Rejoignez-nous le mardi 18 février à 18h00 en cliquant >> ICI <<.

En attendant l'événement, découvrez le tutoriel dédié.

Pensez à saisir vos données !

La coordination vous remercie chaleureusement pour votre implication et votre participation au suivi hivernal des oiseaux communs. La saison SHOC 2024 a pris fin le 31 janvier. Si ce n'est pas déjà fait, pensez à saisir vos données avant le 31 mars 2025. Pour vous aider, n'hésitez pas à consulter le guide du participant.

Quiz SHOC

Quelles sont vos impressions sur les variations d’abondance depuis 10 ans de trente espèces hivernantes communes ?

À l’heure de l’IA, on pourrait avoir tendance à oublier que les ressentis naturalistes tombent souvent juste. Toutefois, l’exactitude de ces ressentis dépend forcément de variables, comme la détectabilité des espèces, leur abondance locale ou le type de milieu dans lequel elles passent l’hiver. Pour nous aider à y voir plus clair, nous vous invitons à participer à ce quiz.

Et pour y répondre, pas besoin de documentation ! Ce qui nous intéresse ici c’est uniquement votre ressenti, vos impressions, rien d’autre. Par avance un grand merci pour votre participation. A vos pifomètres !

NaturaList

Cette année, l'équipe a travaillé activement sur le développement des modules STOC et SHOC pour l'application mobile NaturaList, afin de permettre la saisie des données directement sur le terrain.

On y est, le lancement est prévu pour la prochaine saison STOC 2025 ! Une communication spécifique courant février sera faite.

Il est important de noter que la saisie des données sur l'ordinateur via les portails Faune restera toujours possible. Une fois la saisie NaturaList ouverte, vous aurez la possibilité de choisir le mode de saisie qui vous convient le mieux, selon vos préférences et vos habitudes sur le terrain.

Bilan des Oiseaux Communs #2

Le nouveau bilan du suivi des oiseaux communs, intégrant les données du STOC et du SHOC jusqu’en 2023, est en cours de finalisation et sera publié bientôt... Restez attentifs !

Tarin des aulnes © Antoine DUSART

Le suivi des rapaces diurnes nicheurs a lieu chaque année de février à août. C'est l'unique dispositif permettant de déterminer l'abondance et la tendance des populations de rapaces en France depuis 20 ans. Le recensement débutant dès le mois de février, voici trois conseils pour bien le réaliser :

1. Constituez une équipe de comptage sur une maille du département

Chaque année, cinq mailles de 5 km² sont tirées aléatoirement par département parmi les 2007 mailles qui couvrent le territoire métropolitain. Pour rappel, il suffit d’une maille prospectée par département pour alimenter le jeu de données qui servira aux analyses sur l’abondance, la distribution et les tailles de populations pour 13 espèces de rapaces nicheurs français.

Une fois le choix de la maille et la constitution d’une équipe de comptage départementale faits, il ne reste plus qu’à désigner un référent. Cette personne sera chargée de réaliser la synthèse des données et de la transmettre au coordinateur régional.

✔️  L'Observatoire rapace repose sur la prospection d'une maille par département (ou plus si faisable) ✔️

2. Recherchez les aires de reproduction dès la mi-février

Une des stratégies les plus efficaces pour recenser les rapaces nicheurs au printemps consiste à rechercher les nids de rapaces et de corvidés vides durant l’hiver. Avant l'arrivée des feuilles dans les arbres, ces nids sont facilement repérables. Plus tard dans la saison, au moment où les couples s'installeront et réutiliseront ces aires, il vous sera très facile de revenir faire le tour des nids trouvés en hiver et d'en vérifier l'occupation.

Pour ce faire, téléchargez d’abord la carte de votre maille issue du tirage 2025 et imprimez-là, elle est idéale pour pointer la localisation des nids. Il est aussi possible de télécharger un fichier .kml des mailles pour l'importer dans Google Maps ou Google Earth. Puis, parcourez la maille en vélo, à pied ou en voiture, seul(e) ou à plusieurs, en notant l’emplacement des nids rencontrés. Enfin, partagez ces informations avec l'ensemble des observateurs de la maille, vous gagnerez beaucoup de temps le printemps venu !

3. Saisir ses données sur Faune France/NaturaList

En moyenne, une à deux visites par mois sont préconisées sur la maille. Sans limite maximale, mais en sachant que la détection des couples augmente avec le temps passé dans le carré. A savoir qu’une prospection efficace représente une cinquantaine d’heures de prospection au total sur la saison.

Durant les visites sur le terrain il est conseillé d’enregistrer les observations sur Faune-PACA/NaturaList. Cela a pour avantage de faciliter le partage des informations au sein de l’équipe et pourquoi pas, d’en profiter pour faire des listes complètes ou des points EPOC.

Depuis 2024, une évolution du protocole avec une phase de test sur la base du volontariat

L'Observatoire rapaces va changer de formule pour basculer d'un dispositif annuel à une enquête périodique dont la première édition se produira en 2026 et 2027. L'année 2024 a permis de tester le nouveau protocole de terrain sur une quinzaine de carrés et nous remercions chaleureusement les observateurs.

Cette nouvelle méthode consiste à standardiser davantage la collecte des données pour l'Observatoire en se focalisant sur la réalisation de points d'observation judicieusement positionnés dans le carré. Vous trouverez en téléchargement un document présentant succinctement le protocole et la méthode de collecte des données sur NaturaList <<ICI>>.

Nouveau protocole :

• Positionner entre 10 et 20 points d'observation suivant la configuration du carré pour couvrir un maximum de surface ;
• De mars à août, effectuer un passage sur chaque point, soit 6 passages par point par an ;
• Un passage par point correspond à 1 heure d'observation fixe avec saisie des rapaces détectés (localisation précise des individus, sexe et âge si possible, code-atlas) ;
• Saisie des données avec NaturaList, par liste avec enregistrement de la trace.

L'année 2025 sera donc dans la continuité de 2024 avec la poursuite de la phase de test du nouveau protocole. Nous vous encourageons fortement à prospecter au moins un carré dans votre département suivant ce nouveau protocole en 2025. Ce test nous permettra d'affiner le protocole notamment sur la durée des points d'observation, et le nombre de passage dans la saison.

Pour choisir votre maille, télécharger l'ancien et le nouveau protocole et consulter le bilan 2014-2018, >>rendez-vous sur la page dédiée << !

Pour vous inscrire, contactez aurelie.torres@lpo.fr

Merci pour votre participation !

Bondrée apivore © Jessica LAFON

Les phasmes, ces insectes fascinants souvent appelés "bâtons" ou "feuilles", sont des créatures qui ont captivé l'attention des scientifiques et des amateurs de nature depuis des siècles. Leur capacité à se camoufler dans leur environnement en imitant des branches ou des feuilles en fait des exemples remarquables d'adaptation évolutive.

Nous consacrons cet Apéro-Faune à l'identification des phasmes français de métropole par la photo. Rendez-vous avec Philippe Lelong, spécialiste des phasmes et membre fondateur de l'Association pour la Systématique des Phasmes et l'Etude de leur Répartition (ASPER) lundi 3 février à 18h devant vos ordinateurs. 

Pour participer à la visioconférence, cliquez << ici >>.

Depuis 1967, ce comptage permet d'évaluer les tendances des populations d'oiseaux d'eau hivernants en France métropolitaine et le long de la voie migratoire est-atlantique. Les 11 et 12 janvier, des centaines de bénévoles se rendront sur plus de 500 zones humides pour réaliser le dénombrement de 2025.

Vous souhaitez participer ?

Le comptage Wetlands est ouvert aux ornithologues capables d'identifier les oiseaux d'eau à vue. Il est essentiel d'être muni de bonnes jumelles et, si possible, d'une longue-vue. Étant un suivi à long terme, il est important que les participants s'engagent à observer les mêmes sites aussi longtemps que possible.

Plusieurs sites orphelins en Provence-Alpes-Côte d'Azur :

Bien que la grande majorité des zones humides de PACA sera prospectée, plusieurs sites sont encore sans observateur.

Dans les Bouches-du-Rhône :

- Carrière d'Argile à Puyloubier.

Dans les Alpes-Maritimes :

- Étang de Fontmerle à Mougins ;

- Étang du Broc à Broc ;

- Plage de la Brague - Marina Baie des Anges à Villeneuve-Loubet.

Dans le Var :

- Lac de l'Avellan aux Adrets-de-l'Estérel.

Dans le Vaucluse :

- Lac de Paty à Le Barroux ;

- Étang de Bois Marron à Sorgues.

Si vous souhaitez prospecter l'un de ses sites, merci de contacter Aurélie Torres : aurelie.torres@lpo.fr

Bon comptage Wetlands !

Plongeon arctique dans la galerie Faune-PACA © Andrea D'Accunto

L’équipe de Faune-France est très heureuse de vous présenter son cadeau pour les Fêtes de fin d’année : le mémo Codes Atlas !

Les codes atlas de nidification des oiseaux sont un outil précieux pour les ornithologues et les conservationnistes. En facilitant la collecte et l'analyse des données sur la reproduction des oiseaux, ils jouent un rôle clé dans la compréhension et la protection de ces espèces. Les codes atlas servent à cartographier la répartition des espèces selon leur statut nicheur, à étudier la phénologie de reproduction et sa variation dans le temps et en conséquence à protéger l’espèce en adaptant les modalités de gestion de leurs populations et leurs habitats en fonction des périodes de sensibilité.

Merci de renseigner des codes uniquement en cas d’indices de nidification avérée, en période de nidification et en ignorant les propositions automatiques de codes, quand les indices ne sont pas probants – le mémo ci-dessous vous aidera avec des exemples concrets d’utilisation judicieuse.

A vos codes, prêts, partez !

Document à télécharger :  MemoCodeAtlas-1916.pdf