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vendredi, 29. mars 2024
Changement de taxonomie: Biolovision passe à la liste de l'IOC
Sur recommandation de la Commission de l'avifaune et en accord avec la plupart des autres portails de la famille ornitho, faune-paca (et faune-france) adopte la taxonomie de la liste mondiale des oiseaux de l'IOC (International Ornithological Congress) à partir de 2024. Ces changements entraînent notamment plusieurs "splits", c'est-à-dire que certains taxons traités jusqu'ici comme des sous-espèces seront dorénavant considérés comme des espèces. Ne vous inquiétez donc pas si le nombre d'espèces change sur vos listes ou si vous voyez apparaître des nouveaux noms noms d'oiseaux. Les changements les plus importants touchent les espèces suivantes :
L’Oie des moissons Anser fabalis est divisée en deux espèces : Oie de la taïga A. fabalis et Oie de la toundra A. serrirostris.
La Sarcelle à ailes vertes Anas carolinensis est élevée au rang d’espèce et non plus considérée comme une sous-espèce de la S. d’hiver A. crecca.
La Pie-grièche isabelle Lanius isabellinus est divisée en deux espèces : Pie-grièche isabelle L. isabellinus et Pie-grièche du Turkestan L. phoenicuroides.
La Corneille noire Corvus corone est divisée en deux espèces : C. noire C. corone et C. mantelée C. cornix.
L’Alouette pispolette Alaudala rufescens est divisée en trois espèces : A. pispolette A. rufescens, A. de Swinhoe A. cheleensis et A. de Heine A. heinei.
Le Pouillot de Sibérie Phylloscopus tristis est considéré comme une sous-espèce du P. véloce P. collybita.
La Fauvette passerinette Sylvia cantillans est divisée en deux espèces : Fauvette des Balkans Curruca cantillans et Fauvette passerinette C. iberiae.
Le Tarier pâtre Saxicola torquatus est divisé en quatre espèces : T. d’Afrique S. torquatus, T. pâtre S. rubicola, T. de Sibérie S. maurus et T. de Stejneger S. stejnejgeri.
Le Traquet oreillard Oenanthe hispanica est divisé en deux espèces : Tr. oreillard O. hispanica et Tr. noir et blanc O. melanoleuca.
Le Sizerin flammé Acanthis flammea est divisé en trois espèces : S. flammé A. flammea, S. cabaret A. cabaret et S. blanchâtre A. hornemanni.
Ne soyez donc pas surpris par ces changements.
Bonnes obs !
posté par Equipe Faunepaca
jeudi, 28. mars 2024
Utiliser les codes atlas avec parcimonie
En ce début de printemps, de nombreuses espèces commencent à chanter. Il ne s'agit pas forcément d'oiseaux cantonnés. Il peut encore s'agir de migrateurs, qui s'entrainent à vocaliser sur leur site d'hivernage (grives) ou de haltes migratoires (fauvettes, pouillots).
Il ne faut donc pas attribuer systématiquement des codes atlas à toutes les espèces entendues en ce moment. La définition des codes indique d'ailleurs expressément "en période de reproduction". Pour beaucoup de migrateurs, celle-ci est bien plus tardive.
Enfin, il convient de ne pas trop se précipiter pour attribuer des codes atlas. Les codes 1 (Espèce observée durant la période de reproduction dans un habitat favorable à la nidification) et 2 (Mâle chanteur en période de reproduction) sont à utiliser avec grande parcimonie. Il est souvent sage d'attendre un peu et d'observer des indices de reproduction plus probants pour attribuer un code atlas.
Bref, codons moins, mais codons mieux !
Pour rappel, la liste complète des codes figure << ici >>. N'oubliez pas qu'il est possible, et généralement souhaitable, d'ignorer la demande automatique de code de reproduction.
Observatoire régional Traquet oreillard : encore de nombreux secteurs à prendre en charge !
À 15 jours du retour des premiers Traquet oreillard en région, près de la moitié des sites de présence historique va être prospecté par des observateurs bénévoles et partenaires, et nous vous en remercions !
Cependant, il reste encore de nombreux secteurs non couverts :
Dans le Vaucluse : dans le PNR du Ventoux et dans la partie nord du PNR Luberon ;
Dans les Bouches-du-Rhône : la Montagnette, la Crau, et tout le Pays d'Aix dont le Grand Site de la Sainte-Victoire !
Limite Var/Alpes-de-Haute-Provence : près de Castellane ;
Dans les Alpes-Maritimes : plusieurs secteurs dans le PNR des Préalpes d'Azur et à la frontière avec l'Italie.
Aucun protocole spécifique n'est à appliqué, alors si vous souhaitez participer, n'attendez plus ! Contactez aurelie.torres@lpo.fr en indiquant le secteur choisi.
Retrouvez toutes les informations sur l'observatoire, les secteurs de recherche et la fiche terrain sur la page dédiée.
Merci par avance !
posté par Aurélie Torres
jeudi, 21. mars 2024
Le loup doit rester une espèce strictement protégée : lancement de la mobilisation citoyenne !
La proposition de la Commission européenne, présentée par Ursula von der Leyen le 20 décembre, consiste à affaiblir le statut de protection du loup, qui passerait de « strictement protégé » à « protégé ». Un tel déclassement vise en réalité à passer d’un impératif de protection à une logique de régulation, afin de faciliter les tirs et d’empêcher le loup de s’installer sur de nouveaux territoires voire d’atteindre un bon état de conservation. Cette initiative, si elle était acceptée, mettrait en péril la survie d’une espèce déjà vulnérable sans résoudre les difficultés auxquelles font face les éleveurs.
Une telle décision nécessite l’accord d’une majorité qualifiée des États membres de l’UE et des parties signataires de la Convention de Berne (1979), une convention établissant la protection stricte de nombreuses espèces en danger en Europe. Elle a été transposée en droit européen par la directive Habitats votée en 1992.
Une régression sans précédent
Affaiblir le niveau de protection d’une espèce protégée par une convention internationale serait une démarche inédite et extrêmement préoccupante. Selon l’Union internationale de conservation de la nature, six des neuf populations de loups présentes dans l’UE sont vulnérables ou quasi menacées. En outre, la Commission met également en danger d’autres espèces : plusieurs pays se sont déjà ainsi engagés dans la brèche pour demander le déclassement de l’ours et du lynx.
Nos organisations demandent donc au gouvernement français de rejeter formellement cette proposition et plaident pour l’application des solutions déjà existantes de cohabitation entre loups et éleveurs, qui sont notamment présentées dans le film Vivre avec les loups de Jean-Michel Bertrand. Nous invitons dès à présent les Français à soutenir la présence du loup en signant massivement une pétition citoyenne.
Éradiqué du territoire français dans les années 1930, le loup est revenu naturellement depuis l’Italie au début des années 1990, bénéficiant d’une stricte protection. Bien que sa présence impose de nouvelles contraintes à l’élevage, les réponses doivent privilégier le soutien aux éleveurs et la mise en œuvre de mesures de protection efficientes. Le nombre de dégâts causés au bétail est en recul avec moins de 12 000 brebis tuées chaque année en France pour un cheptel national de plus de 5 millions, soit environ 0,2 %.
La prédation ne peut être circonscrite qu’en généralisant la protection des troupeaux avec la combinaison chiens de protection, bergers et clôtures efficaces. Les tirs ne sont qu’une solution d’ultime recours quand les moyens d’effarouchement et de protection ont échoué. Pourtant, l’État français a mis en place des dérogations afin d’abattre chaque année entre 15 et 20 % de la population lupine de l’Hexagone, aujourd’hui estimée à environ 1 100 individus.
Écoutons la science et les citoyens
Le projet de la Commission va à l’encontre de l’opinion publique, d’après une récente enquête européenne sur les perceptions des communautés rurales concernant la coexistence avec les grands carnivores. Selon elle, plus des deux tiers (68 %) des habitants des zones rurales estiment que les loups devraient être strictement protégés et près des trois quarts d’entre eux (72 %) reconnaissent que l’espèce a le droit d’exister dans l’Union européenne.
En France, le nouveau plan national d’actions (PNA) 2024-2029 sur le loup et les activités d’élevage et l’arrêté ministériel du 21 février 2024 fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets viennent récemment de faciliter encore davantage l’abattage de loups sur le territoire français. La consultation publique sur le PNA avait pourtant recueilli 97 % d’opinions négatives sur plus de 13 000 contributions, tandis que les experts scientifiques du Conseil national de la protection de la nature (CNPN) avaient émis un avis unanimement défavorable.
Les loups font partie intégrante de notre patrimoine naturel et jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes et la régulation des ongulés. Le retour de l’espèce dans des régions d’Europe où elle avait disparu constitue un succès considérable en matière de restauration de la biodiversité, qui ne doit pas être mis en péril.
Lancement d'un observatoire régional à la recherche du Traquet oreillard !
En 2024, grâce au soutien financier de l'entreprise Jean Lefebvre Méditerranée, la LPO PACA lance un observatoire régional à la recherche du Traquet oreillard, espèce en danger critique d'extinction sur la liste rouge régionale des oiseaux nicheurs.
L'objectif est de faire un état des lieux de la situation régionale de l'espèce afin de préciser sa distribution et ses effectifs. En effet, la dernière actualisation de 2022 fait état de 9 à 19 couples en région PACA. En2023, la situation est alarmante puisque seulement 3 couples ont été observés.
Nous avons donc besoin de vous pour vérifier la présence de l'espèce dans ses secteurs historiquement connus !
Retrouvez toutes les informations sur l'observatoire, les confusions possibles, les milieux à prospecter ainsi que les cartographies et la fiche terrain en téléchargement sur la page dédiée.
Pour vous inscrire, merci d'envoyer un mail à aurelie.torres@lpo.fr en précisant le secteur prospecté.
STOC : Une large étude inédite établit que l’intensification agricole est la principale cause du déclin des oiseaux nicheurs en Europe
Résumé :
Une vaste étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences révèle les relations de cause à effet entre les pressions anthropiques et le déclin des populations d'oiseaux nicheurs communs en Europe. Basée sur des données de sciences participatives dont le STOC, l'analyse sur 170 espèces sur plus de 20 000 sites pendant 37 ans montre un déclin global de 25,4% entre 1980 et 2016. L’intensification agricole, dont l’usage intensif de pesticides, émerge comme le principal facteur de ce déclin, accentué par l'urbanisation, les changements forestiers et le réchauffement climatique. Cette étude souligne l'urgence d'un changement transformateur, en particulier dans la réforme agricole.
Les données de sciences participatives telles que le STOC ne servent pas juste à calculer des tendances et des indicateurs, elles sont aussi utilisées dans le cadre d’études scientifiques essentielles pour comprendre le déclin de la biodiversité et ses causes. Grâce à l’engagement de nombreux observateurs en France et dans d’autres pays européens, une étude de grande ampleur démontre pour la première fois les relations de cause à effet entre les tendances des populations d’oiseaux nicheurs communs et les quatre principales pressions : l’intensification agricole, l’urbanisation, le changement de couvert forestier et le changement climatique.
L'étude, publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences, représente l'une des analyses les plus complètes, à l'échelle européenne, des pressions anthropiques sur la dynamique des populations d'oiseaux nicheurs communs. Elle se distingue en mesurant l'importance relative de quatre pressions principales à grande échelle, avec des estimations quasi-causales. Elle met ainsi en lumière le déclin alarmant des populations d'oiseaux en Europe. Rassemblant des données provenant de 170 espèces suivies sur plus de 20 000 sites dans 28 pays pendant 37 ans, l'analyse révèle un déclin global de 25,4% entre 1980 et 2016. Les espèces vivant en milieux agricoles sont les plus touchées (-56,8%), suivies par celles des climats froids (-39,7%), des habitats urbains (-27,8%), les forestières (-17,7%), et les thermophiles (-17,1%).
À cette échelle, l'utilisation des intrants chimiques (herbicides, insecticides, fongicides…) apparaît comme le principal moteur du déclin des populations d'oiseaux. Contrairement aux analyses antérieures basées sur les préférences d'habitat, cette étude montre que l'intensification agricole, en particulier l'augmentation de l’utilisation de pesticides, affecte négativement la dynamique des populations d'oiseaux, même dans des pays avec une intensité agricole moyenne plus faible. En accordant une autorisation prolongée au glyphosate, un pesticide nocif largement utilisé, et en rejetant des réglementations visant à promouvoir l'usage durable des pesticides, les décideurs européens risquent d'aggraver cette pression. L'augmentation de la taille des unités de production (vastes étendues de monocultures) contribue également au déclin en réduisant l'hétérogénéité des habitats.
Outre l'agriculture, l'urbanisation a un impact négatif sur l'avifaune, surtout celle des milieux agricoles, par l’intermédiaire du changement d’occupation des sols. L’augmentation du couvert forestier est bénéfique pour les populations d’espèces migratrices au long cours mais pas pour les espèces forestières. En effet, le type de forêt, la structure et qualité seraient particulièrement déterminant. Ainsi, des changements qualitatifs, tels que la disparition des forêts anciennes, peuvent avoir des effets négatifs. La reforestation par des forêts gérées et le reboisement après abandon agricole n’offrent pas la même qualité d’habitat.
Le changement climatique, en particulier l'augmentation de la température, a un impact global négatif sur l'avifaune commune. Certaines espèces en bénéficient, principalement celles qui acclimatées aux environnements chauds, tandis que les espèces acclimatées aux régions froides et les migrateurs au long cours subissent un impact négatif. Le changement climatique provoque des « décalages phénologiquess » lorsque des espèces interagissant dans leur environnement diffèrent dans leur capacité d’adaptation au changement de températures. Ainsi, des espèces se décalant vers le nord pourraient ne plus avoir accès aux ressources appropriées ou arriver trop tard par rapport à leur disponibilité. Dans le cas d’espèces sujettes à d’autres pressions, le changement climatique constituerait un double fardeau agissant directement sur leur cycle annuel.
Cette étude ainsi non seulement confirme les forts effets des pressions anthropiques sur les oiseaux nicheurs commun, mais pour la première fois en établit les forces relatives. L’impact massif de l’intensification agricole souligne le besoin urgent d’un changement transformateur dans nos sociétés, en particulier dans la réforme agricole.
Nous remercions toutes celles et ceux qui contribuent au STOC ainsi qu’aux autres suivis pour permettre à ce genre d’études coup de poing d’être réalisé !
Camp de prospection Pie-grièches dans la Réserve naturelle nationale de la Plaine des Maures (83)
Dans le cadre de l’animation du Plan national d’action pies-grièches et des suivis faune-flore mis en place à la suite de l’incendie du mois d’août 2021 dans la Réserve Naturelle de la Plaine des Maures, deux matinées de prospection sont organisées les 31 mai et 1er juin prochain. Nous comptons sur vous pour participer à l’amélioration des connaissances dans l’un des derniers bastions régionaux de la Pie-grièche à tête rousse !
Animation du plan national d'actions en faveur du Râle des genêts en région PACA
Les plans nationaux d'actions (PNA) sont des outils stratégiques opérationnels qui visent à assurer la conservation ou le rétablissement dans un état de conservation favorable d’espèces de faune et de flore sauvages menacées ou faisant l’objet d’un intérêt particulier. Cet outil est mobilisé lorsque les autres politiques publiques environnementales et sectorielles incluant les outils réglementaires de protection de la nature sont jugées insuffisantes pour aboutir à cet objectif.
La LPO PACA, grâce au soutien financier de la DREAL PACA, anime entre autres le PNA en faveur du Râle des genêts depuis 2021. Le bilan des actions menées en 2023 est disponible en téléchargement ci-dessous !
Par ailleurs, l'enquête participative est renouvelée en 2024, et deux camps de prospection vont être organisés simultanément dans les Alpes-Maritimes (06) et dans les Alpes-de-Haute-Provence, du 14 au 16 juin. Les informations détaillées et les formulaires d'inscription vous seront prochainement communiqués.
Retrouvez les bilans des années précédentes, ainsi que toutes les informations pratiques concernant l'enquête participative et les camps de prospection sur la page dédiée.
Le STOC débute dès maintenant avec le 1er passage de mars. Cette prospection est particulièrement intéressante pour évaluer l'abondance des espèces à chant précoce comme le Rougegorge familier, le Merle noir, les grives ou l'Accenteur mouchet. A terme, ce suivi permettra aussi de suivre les décalages phénologiques dus au réchauffement climatique.
Mais le STOC, qu'est-ce que c'est donc que ça ?
C'est le Suivi Temporel des Oiseaux Communs, coordonné conjointement par le MNHN et la LPO. Il repose sur la contribution d'un large réseau d'ornithologues, bénévoles et professionnels, qui chaque année, aux mêmes dates, effectue des points d'écoute. Ce suivi protocolé vise à calculer les tendances des populations d'oiseaux communs. Cet élément de connaissance est décisif car il permet de fournir des indicateurs solides, utilisés notamment dans l'établissement des listes rouges des oiseaux menacés ou pour orienter les politiques environnementales.
Quels sont les pré-requis ?
Il faut savoir reconnaître les espèces d'oiseaux communs au chant et à la vue. Vous pouvez vous tester sur AcouStoc, en cliquant <<ici>>.
Et retrouvez toutes les informations utiles sur le STOC en cliquant <<ici>>.
Avis aux STOC'eurs : le module de saisie sur NaturaList n'est pas encore complètement finalisé. Merci de continuer pour le moment à saisir vos données STOC sur papier puis sur Faune France. Nous vous tiendrons informés au cours de la saison.
Nous vous souhaitons une belle saison STOC et remercions tous les observateurs pour leur précieux investissement !
Camp de prospection naturalistes à Massoins et Villars-sur-Var (06)
Les communes de Massoins et Villars-sur-Var (06) organisent leur Atlas de la Biodiversité Communale. A cette occasion, la LPO PACA les accompagne et a le plaisir d'organiser ce rendez-vous naturaliste qui aura lieu les 1er et 2 juin 2024. Le camp de prospection a pour but d'inventorier les zones lacunaires en termes de données naturalistes.
Comment se déroule le camp ?
Les participants sont invités au lieu d'hébergement (pris en charge par la LPO) le vendredi soir. Samedi commencent les prospections : oiseaux le matin et autres taxons l'après-midi suivant les compétences de chacun. Les plus motivés pourront réaliser des inventaires nocturnes s'ils le souhaitent ! Dimanche matin continueront les inventaires des oiseaux en terminant par un pique-nique "débriefing" convivial !
Bien entendu, rien n'est obligatoire et les participants peuvent venir à n'importe quel moment du week-end !
Une fois inscrit, vous recevrez le détail des programmes et les informations sur l'organisation une semaine avant la date de l’évènement (notez bien votre adresse mail lors de votre inscription).
Au plaisir de vous rencontrer lors de ce camp !
posté par Pierre Zimberlin
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Ligue pour la Protection des Oiseaux délégation Provence-Alpes-Côte d'Azur
VisioNature est un outil développé avec la collaboration du réseau LPO. Grâce aux technologies Internet,
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